• Indépendamment du fait qu'il est prudent, à mon sens, de demeurer circonspect vis-à-vis de tout parti politique et surtout à l'égard de ceux qui cherchent d'une manière ou d'une autre le plus de pouvoir possible afin de prétendre modifier en profondeur l'état politique, démocratique et financier d'un pays, indépendamment du fait que je ne crois plus à l'efficacité des élections, et indépendamment du fait que les promesses sont souvent très difficiles à tenir, eu égard aux conflits d'intérêts divers une fois que l'on se juche sur les plus hautes marches du pouvoir, je nourris le sentiment que l'UPR représente malgré tout le seul parti français ayant atteint un niveau de crédibilité qui mérite que l'on s'y attarde sérieusement.

     

    Depuis sa création, l'UPR n'a de cesse de faire taire toute équivoque dans son discours. Celui-ci tient à nous plonger le nez dans des évidences qui nous sont sciemment occultées, à nous faire comprendre de manière claire et preuves historiques à l'appui combien le projet de l'UE n'est qu'une vaste entreprise d'asservissement des peuples européens par les États-Unis. Action méthodique, irrépressible et de grande envergure s'il en est, dont la finalité la plus flagrante consiste à encercler peu à peu le vieil ennemi communiste pour ensuite s'imposer comme dernier voire avant-dernier obstacle à une ultérieure domination impérialiste totale, fut-ce au prix de la multiplication de conflits plus sanglants et meurtriers les uns que les autres, sous les pires prétextes.

     

    Car, en effet, que font les dirigeants américains depuis la fin de la seconde guerre mondiale si ce n'est faire en sorte de vassaliser l'Europe entière, de fomenter et attiser sans cesse de multiples guerres, notamment dans le monde arabo-musulman ainsi que dans de nombreux autres endroits du monde, allant jusqu'à financier des groupes terroristes afin de déstabiliser la planète, mais encore dans le but d'appauvrir à l'extrême les populations d'une UE qui devient une colonie des États-Unis, afin d'affirmer une dictature de plus en plus puissante sur toute l'Europe (d'où son insistance pour que la Turquie rejoigne celle-ci, additionnés aux efforts pour que nul état membre ne quitte l'Union), jusqu'à ce que, à terme, elle soit enfin mûre.

     

    Mûre pour quoi ? Pour lui faire comprendre que le « choc des civilisations » dont les USA sont les instigateurs devra, à terme, se conclure par un nouveau conflit mondial qui « résoudra » tous les problèmes, non seulement de danger vis-à-vis du communisme, mais encore vis-à-vis du chômage, de la précarité, de la relance économique, etc., le sac capitaliste étant toujours assez vaste pour contenir les pires mensonges.

     

    Bref, embarqués dans une incohérente cacophonie politique, économique, financière dévastatrice et de moins en moins gérable, un conflit international apparaîtrait comme LA solution que les gouvernements européens placés sous la totalitariste tutelle américaine appelleraient de toutes leurs forces, après avoir convaincus leurs peuples de cette incontournable nécessité, sans omettre de leur désigner « l'ennemi » incarnant l'entièreté de leurs malheurs. C'est la voie qu'actuellement emprunte lentement mais sûrement, au fil des adhésions, l'Union européenne.

     

    Pour amener cette dramatique situation à bonne température, les nations membres de l'Union seront peu à peu et hypocritement mises à genoux (le principe en est déjà bien entamé, notamment avec la Grèce). Ainsi, cette « Europe de la paix » peut d'ores et déjà être désignée comme figurant le potentiel nouveau champ de bataille. Elle fera trinquer massivement les états membres, l'empire capitaliste ne reculant devant rien (on s'en est rendu compte avec le 11 septembre, entre autres) pour ce qui est de la domination du monde. Un rêve malsain, qui couvait dès la guerre d'indépendance américaine de 1775. Un véritable gouffre dans lequel le bon sens et la raison n'ont cessé d'être poussés.

     

    De la part d'un pays qui parvient à trouver et à investir annuellement, sans remords, 892 milliards de dollars pour la défense de son territoire on peut s'attendre à tout, notamment à ce qu'il alloue encore beaucoup d'autres millions destinés à faciliter ses plus ou moins discrètes ingérences dans la plupart des affaires européennes qui ne devraient en toute logique concerner que l'Europe, mais qui l'arrangent formidablement bien dans la recherche de prétextes à son interminable guerre contre « le terrorisme » qui est parvenue à corrompre les gouvernants européens qui ne voient même pas (ou y trouvent leur bonheur !) combien ils ne sont plus que des serfs sommés d'obéir à tout et n'importe quoi. S'il ne fallait encore qu'un dernier exemple, songeons aux effets catastrophiques, pour les pays européens, du Tafta...

     

    C'est aussi cela que tente de faire comprendre l'UPR, parti pluraliste et indépendantiste (non souverainiste pour autant !) qui s'efforce d'ouvrir les yeux et les consciences de millions de pseudo citoyens français et européens, bottés aux fesses pour leur manque d'enthousiasme à l'égard d'une UE esclavagiste, guerrière, dictatoriale, pourvoyeuse de misère et de désespoir. L'Europe, c'est la peau d'un fruit terriblement amer que nous allons devoir avaler, de gré ou de force. C'est ainsi qu'après avoir scandaleusement outrepassé le NON des français au traité constitutionnel, l'Europe n'a cessé de perdre ses étoiles au guide de la démocratie.

     

    En désignant des boucs émissaires, en mettant à l'avant-plan des médias l'un ou l'autre parti d'extrême droite, en faisant des amalgames aussi grossiers que manipulateurs, en imposant toujours plus d'austérité et d' « économies », les pros-atlantistes mettent en place l'échiquier sur lequel des exterminations de masse auront lieu.

     

    Sous le slogan « L'Europe c'est la paix », il faut entendre c'est la peau de ses électeurs-moutons, c'est surtout la guerre industrieuse, pourvoyeuse de sommes colossales au bénéfice des malades auxquels des millions de benêts délèguent leurs pouvoir. Et il ne faut nullement être stupidement amalgamé de l'infecte expression fourre-tout « extrême droite », ni catalogué « catastrophiste » pour s'en rendre compte !

     

    L'UPR, jugée à tort, c'est le moins que l'on puisse dire, ne fait jamais que des constats, que dresser le portrait d'une vaste machination, que de jouer en quelque sorte le rôle de miroir d'une société qui, entre autres défauts majeurs, devient de plus en plus paranoïaque et incapable de faire la différence entre l'extrême droite et ceux qui s'évertuent à la dénoncer. Un comble.

     

    Pourtant, comme toujours, des millions de gens voteront FN aux prochaines élections présidentielles, c'est couru, et c'est presque normal puisque ce parti ne cesse de faire des siennes, d'être visible, accueilli sur les plateaux de télévision, partout en France. Se passionnant pour le « programme » à la xénophobie ravageuse - ou plutôt vengeresse - de ce parti, la population la plus vulnérable, la moins bien informée, sera convaincue tant par les propos outranciers, provocateurs et inexacts censés leur ouvrir la voie vers la souveraineté, vers le « nettoyage » ethnique, etc.

     

    Plus on activera médiatiquement les propos du FN (ce qui se passe, de manière évidente et calculée) et plus son image « salvatrice » s'ancrera dans les esprits les plus aisément formatables : Marine Le Pen doit avoir raison, puisque on ne cesse de la voir et de l'entendre sur les ondes et sur les écrans…

     

    Son taux d'audience, son invitation chez Obama, son audace et le fait qu'elle puisse effectivement mettre le doigt sur certaines vérités (toujours dérangeantes, surtout lorsqu'elles sont affirmées par des acteurs politiques que l'on n'apprécie guère) n'empêche pas qu'il faut considérer ce parti et ses intentions, avouées ou non, comme une malédiction, une erreur de la politique qui aurait immédiatement mérité l'ostracisme, durant la démocratie grecque antique, dont les meilleurs principes ne recueillent aujourd'hui, bêtement, que de la méfiance, de la peur, du mépris ou des sarcasmes.

     

    Ainsi, les idées les plus immondes, les convictions les plus infantiles, les plus dangereuses pour ne pas dire suicidaires font leur chemin. Quoi d'étonnant au sein d'une démocratie de guignolos ? En attendant, qui prend la peine de lire entièrement le programme des partis ? Qui comprend que nous sommes sous domination américaine depuis bien avant la conclusion du dernier conflit mondial ? Qui a conscience et se soucie du fait que nos élus n'ont quasiment plus de pouvoir, au niveau national, au sein de cette « merveilleuse Europe » ? (aussi, à quoi bon encore voter !)

     

    Qui prend la peine de consulter les projets de l'UPR, seul parti qui refuse objectivement la supranationalité (autrement dit la domination instituée par les dirigeants américains) et qui propose entre autres choses la sortie de l'UE, le retour à une monnaie souveraine, et la sortie de l'Otan (prétendument au service de la paix…) devenu inutile, mais qui demeure bel et bien un piège typiquement américain ?

     

    A tout problème, même au sein de notre civilisation sur le déclin, maintes solutions existent. Le tout est de conserver son sang-froid, de prendre le temps de les étudier toutes, de les comparer sans verser dans l émotionnel ou la panique, sans passion ni partis-pris.

     

    Certes, cela exige du temps, de la volonté, de la patience. Cela exige surtout que nous réapprenions à nous occuper de politique, que nous nous souciions réellement, non plus de ricaner, d'insulter ou vitupérer mais de notre sort commun et de celui des générations à venir.

     

    Ce n'est ni d'agressivité, ni de violences verbales ou autres comportements puérils dont nous avons besoin - la coupe en est pleine - mais d'implication mûrement réfléchie. Sans plus oublier que les idées constructives, honnêtes, doivent nous faire vivre et non nous entre-déchirer. Le changement que nous appelons de tous nos vœux n'aura lieu qu'à partir de notre implication soutenue et de notre vigilante et impartiale analyse personnelle sur seule base des faits.

     

    Lectures conseillées :  Les manipulateurs et l'Europe, Pierre Derain, Mats éditions

                                       Contre les élections, David Van Reybrouck, éditions Babel

     

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